épisodes juin 2022
201The man in the high castle avec Sebastien Lefait et Matthew Graves
202 Black mirror avec Julie Pascau
203 La ville à travers les séries avec Julie Ambal et Florian Favard
204 Frontier avec Eileen Speijer
205 The Originals avec Claire Cornillon
206 The club avec Esther Saltiel
207 Parlement avec Judith Bonnin
201 The man in the high castle
avec Sebastien Lefait et Matthew Graves

Sébastien Lefait
Sébastien Lefait est professeur à Aix-Marseille Université. L’enjeu principal de sa recherche est d’étudier la manière dont les arts de la représentation interagissent avec les sociétés humaines. Ses travaux examinent par conséquent les zones d’interférences entre une question socioculturelle et sa mise en texte ou images, en montrant l’existence d’influences bilatérales : mise en place des sociétés de surveillance et impact sur la fiction, littérature américaine et culture visuelle contemporaine, tensions raciales et enjeux de leur représentation, paranoïa post 11 septembre et véhicules médiatiques correspondants, influence de la fiction militaire sur les conflits armés, etc. Dans ces travaux, il se concentre sur les modalités selon lesquelles l’œuvre d’art peut engager une réflexion, sans se contenter de refléter un état du réel.

Matthew Graves
Matthew Graves est professeur de civilisation au sein du Laboratoire d’Études et de Recherche sur le Monde Anglophone à Aix-Marseille Université. Ses recherches en géohistoire portent sur la relation entre l’espace, le pouvoir et la mémoire dans l’aire culturelle anglophone contemporaine. Il s’intéresse particulièrement à la place des géographies imaginaires et identitaires dans la formation des sociétés postcoloniales, ainsi que dans la recomposition des polities de l’après-guerre froide.
résumé épisode 201
Pour la série nous nous nous concentrerons sur la première saison, les autres s’écartant trop du roman.
Nous parlerons du contexte dans lequel s’inscrit la série (élection de Trump, popularité croissante du lexique de la désinformation / fake news).
Une hypothèse : la réalité alternative que décrit la série renvoie à l’Amérique de Trump (suprématistes blancs, complotisme, autoritarisme).
Nous parlerons ensuite du contexte du roman. Idée d’une côte ouest très à part de l’est. Influence culturelle de la beat generation. Regard tourné vers l’Orient, spiritualité, taoïsme, I ching.
Contexte historique : lecture des mécanismes de la guerre froide, période précédant le mouvement pour les droits civiques, lecture dystopique du sort des minorités dans le roman.
Retour à la série : elle opère un choix générique qui l’inscrit dans un contexte culturel de popularité des réalités multiples (multivers), des narrations avec portail temporel, sur fond de physique quantique.
Elle est également plutôt tournée vers l’événement que vers l’histoire (ajout de la résistance, différences dans l’identification des mécanismes qui ont amené cette version alternative de l’histoire : dans le roman, c’est clairement l’assassinat réussi de FDR en 1934 qui crée la bifurcation, puisqu’il est remplacé par un isolationniste. La série ne propose pas la même lecture des mécanismes de l’histoire).
La série s’inscrit également dans un contexte de popularité du genre chronique. Philip Roth, The Plot against America, Sinclair Lewis, It can’t Happen Here, le docu fiction des années 60 It happened here, etc.
Autre différence dans l’adaptation : le Grasshopper n’apparaît pas, il est remplacé par des bobines de film d’actualité. Le régime de croyance porte maintenant sur les images plutôt que d’être le résultat d’une lecture mythologique voire religieuse (influence biblique dans le roman). Dans la série, le cinéma propose une caverne platonicienne inversée : on croit aux images projetées parce qu’elles sont en décalage avec la réalité. La télévision vient également s’inscrire dans la même logique, et propose, dans la série, de tendre un miroir aux spectateurs (d’une certaine manière, le complotisme actuel aux USA s’explique par la volonté d’une certaine partie du public de croire à la réalité telle qu’elle est représentée sur Fox News, et à faire ruisseler cette image sur les réseaux sociaux).
Importance, dans les deux cas, de la notion d’histoire contrefactuelle.
Qui est le maître du haut château ? Le château est-il inspiré de celui du magnat WR Hearst, c’est-à-dire du Xanadu de Citizen Kane, ce qui donnerait une lecture intéressante du pouvoir de l’information, qu’elle soit avérée ou non ? Est-ce une référence au Château de Kafka ?
Identité du personnage : influence littéraire dans le roman, Hawthorne Abendsen (le château est-il une maison aux 7 pignons ?). Dans la série, c’est Hitler qui thésaurise les films pour contrôler la réalité alternative, même si Abendsen finit par apparaître. Hypothèse intéressante.
Le générique : référence au spot de campagne de Reagan en 1984. Même référence que l’on trouve dans la bande-annonce de l’une des saisons de La servante écarlate, pour identifier dans les années 80 les sources d’un libéralisme économique en partie responsable des aspects dystopiques de nos sociétés.
Différence : le personnage de Smith, inventé dans la série, un Américain pur jus ayant facilement épousé la cause nazie. Image du West Point graduate. Réflexion sur l’assimilation dans un but d’ascension sociale.
Différence aussi dans le personnage de Juliana. Dans le roman elle est déjà divorcée, elle ne part pas du même endroit. Sa trajectoire est différente. D’une manière générale la géographie du roman est différente de celle de la série, les mêmes lieux ne sont pas visités aussi fréquemment.
Stratégie narrative du roman : monologue intérieur d’aspiration moderniste, qui donne une épaisseur au personnage de Childan notamment, avec incorporation d’éléments japonisants. Faiblesse en comparaison du personnage de Childan dans la série.
Une scène clé du roman est gardée intégralement : la visite de Childan chez Paul et Betty Kasura, qui espèrent acheter des objets authentiques de l’Amérique telle qu’elle a disparu.
Réflexion sur l’authenticité : le générique et la chanson Edelweiss, plus qui paraît authentiquement autrichienne alors qu’elle vient du film The Sound of Music.
Réflexion également sur les monuments : en tant qu’ils existent, ils correspondent à une version de l’histoire, et mettent donc en évidence une relation paradoxale (fait-on une statue à un personnage parce qu’il est important, ou le perçoit-on comme important parce qu’il en existe une statue ?)
202 Black Mirror
avec Julie Pascau

Julie PASCAU
Docteure qualifiée en sciences de l’information et de la communication (71 ° section) – DEA histoire ancienne sur la science dans l’Alexandrie des Ptolémées.
J’enseigne en tant que professeure certifiée en documentation à l’INSPE de Pau, Université de Bordeaux, sur les questions de culture numérique et d’éducation aux médias et à l’information pour les futurs professeurs et la communication à l’IUT de Pau.
résumé épisode 202
C’est quoi la série Black Mirror ?
Cette série a déjà été présentée lors d’un podcast précédent, le numéro 192, par Julie Escurignan et François Allard-Huver qui présentent précisément la série donc je ne reviendrai pas en détail dessus, cela me permettra de faire plutôt une entrée par thème pour faire la suite de leur émission et ne pas être redondant.
C’est une série de fiction, dystopique, où les épisodes sont indépendants les uns les autres et qui questionnent le rapport des humains avec les technologies autour de nombreuses thématiques : la numérisation de soi et la collecte des données personnelles, le cyberharcèlement, le transhumanisme, les mondes virtuels, la mémoire, la notation sociale, les algorithmes…
Pourquoi j’ai choisi cette série ?
Dans mes travaux de recherche, je m’intéresse aux représentations du numérique et aux imaginaires liées à internet comme l’a fait Patrice Flichy dès 2001. Les séries télé sont représentatives d’une part de la représentation collective et il convient de les analyser en tant qu’œuvre de fiction, mais surtout de relever les thématiques intéressantes à débattre.
J’ai choisi Black Mirror parce que c’est une des séries qui m’a le plus fait réfléchir sur mon métier de formatrice au numérique ces dernières années. Quand je pense aux enjeux de l’éducation aux médias d’aujourd’hui, si les gens ne comprennent pas l’intérêt de réfléchir l’impact du numérique dans notre vie quotidienne, je leur dis de regarder cette série. Je suis convaincue en effet de l’importance pour les sciences humaines d’investir le champ numérique afin de réfléchir à la société que l’on souhaite demain et en quoi la technologie doit être au service de l’humanité sans la déshumaniser.
Chaque épisode est différent et touche un axe particulier de la culture numérique qu’il convient d’analyser. Je trouve qu’il est nécessaire que les sciences humaines investissent la réflexion sur l’impact du numérique dans la société et les œuvres de fiction telle que celle-ci sont un bon outil pour sortir de l’aspect uniquement technique et de réhumaniser les questions de société par une étude de cas concrète, où le numérique intervient. Cependant cette série propose une vision noire du numérique qu’il convient de questionner. Dans l’EMI, nous essayons d’éviter d’avoir une approche centrée sur les risques pour proposer une approche constructive.
Je propose de présenter plusieurs (4 ou 5) thèmes en choisissant un épisode pour chacun qui m’a vraiment marquée afin de décrypter les thèmes de réflexion sous-jacents.
Thème 1 : L’amour
L’amour est un algorithme et l’homme un document comme les autres Hang the dj (saison 4 épisode 4)
Résumé :
On se situe dans un monde où chaque personne est guidée par un coach virtuel qui leur arrange des rendez-vous. Ce dernier les accompagne, leur donne des conseils et fixe une durée à la relation. Le système les héberge durant ce laps de temps.
Une histoire d’amour, entre application et algorithme. L’application décide de votre vie amoureuse et est là pour votre bien car elle sait ce qui vous convient grâce à des calculs complexes. Cela vous permet d’optimiser votre vie amoureuse pour ne pas perdre votre temps avec des expériences non satisfaisantes. La psyché et l’amour deviennent des données, les relations amoureuses des essais, concluant ou non. Plus de libre arbitre au final, on fait confiance à la science.
Discussion :
Numéro de Books de 2017 sur l’amour à l’heure d’internet et notamment les sites de rencontre
Ou comment l’humain grâce aux site des rencontre est devenu une document comme un autre. On remplit un bordereau de métadonnées, plus on est précis, plus la machine a d’infos, et c’est pour notre bien donc on n’a aucun intérêt à mentir ou a cacher la vérité si on veut uin amour sincère. On ne ment pas à une iA. Les ren,contres via un algorithme avec le fantsame que le monde est une base de données et que l’on cherche son idéal partout, un peu comme dans le mythe de l’amour raconté par Platon comme quoi notre ame sœur est quelque part et qu’il suffit de la trouver.
L’amour et les algorithmes Hang the DJ (saison 4 épisode 4)
L’homme est un document comme les autres Ertzscheid
L’enregistrement de toutes nos données
Après le confinement, les IA et les RSN sont devenus une médiation indispensable dans les rapports humains avec tout ce que cela suppose : numérisation de la relation, conversations écrites, connexion permanente à distance (ex des japonais qui sont connectés tout le temps en amour sans arriver à couper infantilisation dans les relations)
D’autres univers font appel à ce mythe de l’amour parfait, éternel, que permet la technologie.
Parallèle avec l’émission de télé-réalité Mariés au premier regard : est ce que l’amour se réduit à une recherche de compatibilité ? Peut on créer un système de gestion des vies amoureuses
Parallèle avec le Film Her de Spike Jonz où un homme tombe amoureux de son intelligence artificielle
Transition avec le film Zoé de Drake Doremus avec Ewan Mc Gregor et Léa Seydoux sur l’amour entre robot et IA et algorithmes
Le mythe de l’amour éternel grâce aux algorithmes Be right Back (saison 2, épisode 1)
Résumé de l’épisode : Un couple s’installe dans une maison de campagne et, le lendemain de l’emménagement, le jeune homme meurt dans un accident. Cet épisode raconte le deuil de la jeune femme. Martha utilise un nouveau service en ligne permettant de dialoguer avec une entité créée à partir des données personnelles numériques du défunt. Un nouveau cap est franchi lorsqu'elle commande une réplique de son mari, sorte de robot humanoïde, fait sur mesure.
Discussion :
Analyse de Sandrine Cuperty sur le narcissisme https://www-cairn-info.docelec.u-bordeaux.fr/revue-effeuillage-2016-1-page-58.htm
j’ai des étudiants à l’iUT de Pau à qui j’ai diffusé cet épisode de Black Mirror, qui a suscité une vive discussion. Il y a même un étudiant qui avait déjà vu cet épisode avec un prof de philo quand il était au lycée. Je l’ai utilisé en cours de communication pour aborder la question du droit à l’oubli, de la collecte des données personnelles. Mais aussi soulève la question de la mémoire : faut il tout stocker, tout garder juste parce qu’on le peut techniquement ?
Thème 2 : La haine
Le vol des données personnelles dans l’épisode Tais toi et danse (saison 3)
Résumé : Shut Up and Dance. Réalisation James Watkins et co-scénarisé cette fois par Brooker et William Bridges. Un jeune garçon, Kenny se masturbe en regardant des photos coquines face à son ordinateur, mais un jour il est filmé à son insu par sa caméra d’ordinateur. Il reçoit alors des messages d’inconnus qui le font chanter. Ils le poussent à commettre des délits sous peine de tout révéler et il est amené à rencontrer d’autres marionnettes qui sont aussi victimes de ce jeu pervers. A la fin on apprend qu’il n’y a aucune impunité et tous les « joueurs » sont finalement dénoncés aux autorités.
A quoi ça m’a fait penser ?
Ça m’a fait pensé à Momo, le jeu qui terrifiait les gamins dans les années 2010. Lors d’un entretien avec un enseignant dans le cadre de ma thèse, il m’a raconté que ses élèves avaient peur de Momo qui donnent des déis à faire jusqu’au suicide. Comme une légende urbaine. Les élèves sont terrifiés d’être un jour contacté par des inconnus qui les fera chanter et les manipulera. Cet épisode joue sur cette corde.
Ca rappelle aussi tous les films et mangas en lien avec le jeu grandeur nature, où l’humain n’est qu’un pion : the game, le manga doubt/judge, hunger games, battle royale…
Mais il y a une autre thématique dans cet épisode, qui moi me terrifie, c’est l’esprit justicier des internautes, et notamment des pirates, qui se servent des données personnelles, collectées ou piratées, pour exercer une forme de justice spécifique au monde numérique. Les juges sont anonymes et cachés et planent comme une ombre de la vengeance de la société contre les salauds, avec une bonne dose de morale car dans cet épisode on a sur le même plan des pédophiles et des hommes mariés qui trompent leurs femmes. Ça reprend un peu la thématique des héros de l’ombre comme les super-héros anonymes justiciers, qui ne s’encombrent pas des lois et exerce la justice à leur sauce (Batman, superman…). Mais aussi cela me fait penser au mouvement des PESSI qui a émergé pendant le confinement où les internautes se regroupent sur twitter sur hashatg pour « punir » quelqu’un comme l’exemple de Pierre Menes suite au documentaire qui a été diffusé sur les affaires de harcèlement. Mouvement de harcèlement ciblé à base de chiale, miaule, c’est goatesque. Des justiciers en pyjama. Cela peut conduire les victimes de ces mouvements à des suicides. Ce qui fait la transition avec le prochain thème que je veux aborder
Références : Identité numérique Merzeau et Georges
Le cyberharcèlement dans Haine virtuelle (saison 4)
Résumé : Une journaliste Jo Powers est victime d’une shitstorm sur les réseaux sociaux (cyberharcèlement ciblé) suite à ses propos controversés sur un handicapé. Elle est retrouvée morte égorgée, cela ressemble à un suicide. Une enquête est ouverte et on suit deux femmes inspectrices de police, dont une à l’ancienne et une jeune spécialiste du numérique. D’autres morts suivent et on se rend compte que tous les soirs à 17h des abeilles robots ont été piratées pour attaquer celui qui a reçu le plus de messages haineux avec le hashtag detahto. C’est une espèce de jeu appelé le jeu des conséquences. L’enquête se continue en ligne et ils trouvent qu’il y a en fait une porte dérobée dans le code qui a permis de collecter toutes les identités des harceleurs et qu’ils deviennent désormais la cible des DIA (abeille tueuse,
Harcèlement en ligne - #deathto - Abeille robots tueuses – Vendetta
Cf carnet p.45
Blaya sur le cyberharcèlement
Thème 3 : Le contrôle des émotions et des populations par l’autorégulation
L’évaluation par les pairs dans chute libre (saison 3) Nosevide (si on a le temps)
p.49 du carnet
Résumé : Dans un futur plus ou moins proche, une jeune femme tente par tous les moyens d’améliorer son statut social, régulé par une application censée calculer son amabilité et, finalement, juger sa personne. Si elle obtient une note suffisante, elle pourra accéder à un nouvel appartement. Pour atteindre cet objectif, elle doit fréquenter des gens de la haute (note).
Discussion : Rappel que tout est évalué dans la société via les réseaux sociaux ou les sites de recommandation : uber, airbnb, restaurant, vinted. Même les médecins, les professeurs ont eu des sites d’évaluation avec divulgation d’éléments normalement confidentiels. Le système d’étoiles est ludique et est censé être dans le cadre d’un usage renforçant la confiance. Or ce système a un effet délétère en permettant la vengeance et en se servant de cette pression de la notation pour influer sur le comportement des gens. On le voit dans la télé-réalité on utilise beaucoup cette mécanique d’évaluation par les pairs dans un système compétitif, ce qui pousse finalement les gens à se monter les uns contre les autres et à révéler ce qui a de pire entre eux. Par exemple les émissions comme un diner presque parfait, les reines du shopping, Koh lantah ou autre générent chez les participants de la médisance et de la rancœur, mis en scène par la prod, mais alimente aussi des discussions de dénigrements sur les réseaux sociaux, où les candidats sont livrés à la vindicte populaire (sur twitter c’est assez flagrant). Et finalement cet état d’esprit de jugement s’étend à tous les niveaux : santé, politique
Cela fait penser au système chinois d’évaluation sociale – rachat de Tik Tok par la Chine
Bibliographie
BLAYA, Catherine, 2018. Le cyberharcèlement chez les jeunes. Enfance. Vol. 3, n° 3, pp. 421‑439.
BOURDAA, Mélanie, 2013. Le transmedia storytelling. Terminal. Technologies de l’information, culture et société [en ligne]. Vol. 112. Disponible à l’adresse : https://journals-openedition-org.docelec.u-bordeaux.fr/terminal/447
COUTANT, Alexandre et STENGER, Thomas, 2010. Processus identitaire et ordre de l’interaction sur les réseaux socionumériques. Les Enjeux de l’information et de la communication. Vol. 1, n° 1, pp. 45‑64.
CUPERTY, Sandrine. « Vers une réincarnation numérique ? L’exemple de « Be Right Back » de la série Black Mirror », Effeuillage, vol. 5, no. 1, 2016, pp. 58-61.
DOUEIHI, Milad, 2015. Quelles humanités numériques ? Critique. Vol. 819‑820, n° 8, pp. 704‑711.
ERTZSCHEID Olivier, « L'homme, un document comme les autres », Hermès, La Revue, 2009/1 (n° 53), p. 33-40.
FLICHY, Patrice, 2001. L’imaginaire d’Internet. Paris : Editions La Découverte.
GEORGES, Fanny, 2009. Représentation de soi et identité numérique. Une approche sémiotique et quantitative de l’emprise culturelle du web 2.0. Réseaux. Vol. 2, n° 154, pp. 165‑193.
GOFFMAN, Erving, 1973. La Mise en scène de la vie quotidienne, t. 1 La Présentation de soi. Paris : Éditions de Minuit. Le Sens Commun.
HELLARD, Bobby, 2018, Comment un épisode de black mirror est devenu réalité. Quand son meilleur ami est mort, Eugenia Kuyda s’est inspiré de la série pour le ressusciter à l'aide de l’intelligence artificielle. ID-Vice, 16 novembre, consulté le 10/05/2022. En ligne : https://i-d.vice.com/fr/article/nepbdg/comment-un-episode-de-black-mirror-est-devenu-realite Appli https://replika.ai/
JENKINS, Henri, 2013. La culture de la convergence. Des médias au transmédia. Paris : Armand Colin.
MERZEAU, Louise, 2009. Présence numérique : les médiations de l’identité. Les Enjeux de l’information et de la communication. Vol. 1, pp. 79‑91.
Sexe et amour 2.0 à l’heure d’Internet, 2017, Books, vol. 3-4, n° 82
Publications Julie Pascau :
Représentations, usages des réseaux sociaux et place dans la pratique professionnelle des enseignants de l’école primaire. Emprise des réseaux sociaux numériques. Déterminisme et impact des nouvelles formes de l’information et de la communication., Colloque interdisciplinaire IUT Bordeaux-Montaigne 6-8 juillet 2022
« Représenter l’espace numérique pour mieux se l’approprier », Colloque #postvérité ?, Bordeaux, 5-6 octobre 2021.
L’évolution de l’EMI face au numérique et positionnement des enseignants, RFSIC. Questionner les politiques publiques en éducation aux médias et à l’information, n°22, 2021
Bosler Sabine, Pascau Julie, Pleau Joannie et al., Des concepts au terrain : questionnements relatifs à la culture numérique en éducation aux médias et par les médias, Communication & langages, 2019/3 (N° 201)
L’EMI envisagée comme un outil de prévention des risques et de transmission d’une culture numérique par les enseignants, in Capelle et Liquète Perceptions et analyses des risques numériques. Pratiques et médiation en contexte socio-professionnel, ISTE Editions, 2021
Pascau, Julie et Anne Lehmans : Dynamiques des usages et ouverture des espaces informationnels: le rôle central de l’éducation aux médias et à l’information dans la formation des enseignants, in Corroy, Laurence (dir.) Education aux médias et pédagogies innovantes. Enjeux et perspectives interculturelles, AUF, Publibook, 2017.
203 La ville à travers les séries
avec Julie Ambal et Florian Favard

Julie AMBAL
Julie Ambal est titulaire d'un doctorat en sociologie de l'Université de Bordeaux et de l'École Nationale Supérieure d'Architecture et de Paysage de Bordeaux depuis 2019, Julie Ambal travaille en tant que post-doctorante depuis septembre 2020 à l'Université de Genève. Elle est chercheuse associée au Centre Émile Durkheim (Bordeaux) et au laboratoire PAVE (ENSAP de Bordeaux). Elle a enseigné dans plusieurs établissements d'enseignement supérieur, l'École Nationale Supérieure d'Architecture et de Paysage de Bordeaux, Sciences Po Bordeaux, l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Nancy et l'Université de Genève. Les recherches de Julie Ambal s'inscrivent dans le champ des études urbaines. Sa thèse de doctorat portait sur la construction imaginaire de la mobilité dans les projets urbains, et s’intéressait à la façon dont nos imaginaires forment et informent la fabrication de la ville, plus particulièrement dans le cas de la métropole de Bordeaux. Elle analyse pour cela les mises en récit des acteurs des projets urbains, les dispositifs de médiatisation et de diffusion de ces récits. Ses recherches actuelles, dans le cadre du projet FNS-COST La fabrique narrative de la ville, développent la question de la construction d'un ou de plusieurs récits en urbanisme dans le contexte de Genève. Elle a par ailleurs effectué des recherches sur l’imaginaire de la ville et de l’espace dans les fictions audiovisuelles.

Florent FAVARD
Maître de Conférences en Théorie et Pratique du Cinéma, de l’Audiovisuel et du Transmédia à l’IECA de Nancy (Université de Lorraine), Florent Favard travaille plus spécifiquement sur la complexité narrative des séries télévisées de science-fiction contemporaines et sur les genres de l’imaginaire, dans une perspective narratologique transmédiale et contextualiste. Il a notamment publié Écrire une série TV aux PUFR (2019) et Le Récit dans les séries de science-fiction chez Armand Colin (2018).
résumé épisode 203
D’où viennent nos interrogations
La description des hypothèses de l’article et plus largement sur le croisement étude de la fiction et étude de l’urbain
Et surtout nos résultats qualitatifs (pp. 18-24)
imagibilité d'un territoire réel à travers la fiction audiovisuelle
Représentations spatiales et circulations de modèles
The Wire, série incontournable ?
Regard de la recherche française sur le territoire états-uniens au travers de la fiction
La science-fiction comme genre privilégié dans les représentations du monde urbain
204 Frontier
avec Eileen Speijer

Eileen Speijer
Eileen Speijer est doctorante en deuxième année en civilisation américaine à Sorbonne Université et l’Université de Leyde aux Pays-Bas dans le cadre d’une co-tutelle. Elle est ingénieure d’étude à l’Ecole Normale Supérieure (Ulm) où elle est responsable adjointe du service partenariat de la recherche. Elle s’occupe donc du développement et du financement des projets de recherche, notamment européens et américains, ainsi que de la valorisation de la recherche. Eileen est chargée de TD à Sorbonne Université, auparavant en civilisation américaine, et aujourd’hui en anglais sociologique. Ses publications en cours sont un manuel de civilisation américaine avec la maison d’édition Ellipses (The English-Speaking World) qu’elle a fait en collaboration, ainsi qu’un article avec la revue The Journal of Early American History sur deux femmes interprètes dans la colonie de la Nouvelle Néerlande.
résumé épisode 204
Introduction + terminologie utilisée
- Pourquoi j’ai choisi la série Frontier ?
- La terminologie à utiliser en parlant des autochtones au Canada.
Caractéristiques de « Frontier »
Producteurs, dates, nombre de saisons, acteurs principaux, endroit de tournage
Résumé détaille de « Frontier »
- Résumé de la série
- Générique de la série§ C’est quoi le drapeau métis ? - Différents personnages principaux
§ Qu’est-ce que c’est un coureur de bois ? - Récapitulatif très rapide des trois saisons
§ Est-ce que Declan Harp est plutôt considéré comme un personnage irlandais ou autochtone ?
Analyse de « Frontier »
Représentation et contestation de l’histoire du Canada
- Dans quelle mesure la série reflète-t-elle l’histoire du Canada ? - Quelle est l’histoire de la Compagnie de la Baie de Hudson ?Le rôle des autochtones dans la série
- Qui sont les Peuples Premiers dans la série ?
- Comment la série représente-t-elle les autochtones ? Est-ce qu’il y a une
remise en question de l’histoire coloniale ?
- Est-ce que les toutes les personnages autochtones sont-ils joués par des
acteurs autochtones ?
Le rôle des femmes dans la série
- Quel est le rôle des femmes dans la série ?
- Et comment sont les femmes autochtones représentées ?
- Et en ce qui concerne la masculinité, est-ce qu’il y a une remise en question ?
d. L’utilisation de la langue autochtone
- Dans la série, quelle langue est parlée par les personnages autochtones ?
- Est-ce qu’il y a des choses à améliorer dans la série, au niveau de
représentation des autochtones ? e. Esclavage
- Est-ce que la série inclut-elle des personnages noirs ?
f. Un critique sur le capitalisme et le pouvoir ?
- Est-ce qu’il y d’autres chose que la série fait qui est à analyser ou discuter 6) Conclusion
Bibliographie
Amnesty International, “Stolen Sisters: A human rights response to discrimination and violence against Indigenous women in Canada.” https://www.amnesty.ca/what-we-do/no-more-stolen- sisters/
Elwood, Lisa L.. Jason Momoa Serves Indigenous Justice by Slitting British Army Throats in Netflix Series, ‘Frontier’, Indian Country Today, April 28, 2017. Last Edited September 13. 2018.
Fallon, Claire, “The Native Plot on ‘Kimmy Schmidt’ Makes Us Cringe, But Is It All Bad?”, Huffpost, April 29, 2016.
Harris, Kirby, “The History of Indigenous representation in film and television : A look back at the highs and lows of Indigenous characterization”, The Queen’s University Journal, November 13, 2020.
Havard, Gilles, Histoire des coureurs de bois : Amérique du Nord 1600-1840, Paris, Les Indes, savantes, 2016.
L'Amérique fantôme : Les aventuriers francophones du Nouveau Monde, Paris, Flammarion, 28 août 2019, 649 p
Hill, Libby, “What’s up with the Native American Subplot on Unbreakable Kimmy Schmidt?”, Vulture, March 10, 2015.
McPherson, Annika, « “I work for the Fleurs-de-Lis” – Multiplying the ‘Two Solitudes’ and avant la lettre Canadianness in Frontier », Études canadiennes / Canadian Studies [En ligne], 87 | 2019, mis en ligne le 01 décembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/eccs/2901 ; DOI : https://doi.org/10.4000/eccs.2901
Morin, Brandi, Hunted, “How Indigenous women are disappearing in Canada.”, Aljazeera, 29 November, 2021.
Pember, Mary-Annette, “The Power of Ojibwe Women”, Indian Country Today, September 13, 2018.
Ray, Arthur J., “Hudson's Bay Company.” The Canadian Encyclopedia. Historica Canada. April 02, 2009; Last Edited October 08, 2020.
205 The Originals
avec Claire Cornillon

Claire CORNILLON
Claire Cornillon est Maîtresse de conférences à l'Université de Nîmes. Elle s'intéresse notamment au récit, à la fiction et à la sérialité, en particulier dans les séries TV. Elle a publié en 2018 Sérialité et Transmédialité. Infinis des fictions contemporaines. Elle est également co-responsable du Master Fiction à l'Université de Nîmes et co-responsable du programme d'études sur les séries télévisées GUEST-Occitanie.
résumé épisode 205
- The Originals : une spin-off (liens avec The Vampire Diaries et fonctionnement de l'univers)
- Les vampires de The Originals, La nouvelle Orléans
- Une saga familiale : la question du temps (ellipses, flashbacks)
- La dimension théâtrale, voire shakespearienne
- Le retour du passé et la question du trauma
- les jeux de pouvoir, l'hybridité
Pour la bibliographie:
-Maureen Lepers, « La magie (blanche) des vampires de La Nouvelle‑Orléans : reconfigurations de l’autorité blanche dans The Originals » [en ligne], Miranda. Revue pluridisciplinaire du monde anglophone / Multidisciplinary peer-reviewed journal on the English-speaking world, n° 24, Université Toulouse 2 - Le Mirail, 2022, URL : https://journals.openedition.org/miranda/43922
-Annelie Jarl Ireman, « Quand le mythe du vampire rencontre celui du Viking : Le monstre devenu un héros (sur)humain dans “Vampire Diaries” et “The Originals” » [en ligne], dans Pop-en-stock, présenté à Atelier de recherche ERLIS : Réinterprétations du vampire dans le cinéma, les séries télévisées, la littérature et les fanfictions, 2020, URL : https://hal-normandie-univ.archives-ouvertes.fr/hal-02978459,
-Verena Bernardi, « Subtropical Gothic: New Orleans and Posthuman Supernaturals in The Originals » [en ligne], eTropic: electronic journal of studies in the Tropics, vol. 18, n° 1, 2019, URL : https://journals.jcu.edu.au/etropic/article/view/3689, c
-Fabio ciambella, « “When Sorrows Come”: Shakespearean Echoes in the Originals », International Journal of Language and Linguistics, vol. 5, n° 1, 2018.
206 The club
avec Esther Saltiel

Esther Saltiel
Esther Saltiel-Ragot, thèse d’histoire à l’École des hautes études en sciences sociales, laboratoire du Centre de Recherches Historiques (CRH) financée par l’Institut Convergences Migrations et boursière du Centre de Recherche français à Jérusalem.
Titre de la thèse : Les migrations de Juifs originaires de Grèce et de Turquie vers la France, la Palestine mandataire/Israël et l’Égypte entre 1900 et 1950.
résumé épisode 206
Introduction : Présentation de la série, synopsis et casting
Une rare représentation d’une communauté peu visible
Un bref récapitulatif d’une histoire longue des Juifs de l’Empire ottoman puis de Turquie
Une représentation inédite à la télévision turque d’une langue et de rites
La relation de la Turquie avec ses minorités dans sa construction nationale
Une tentative, en dépit d’une définition ethno-religieuse des « Turcs » d’y inclure les minorités
Une construction homogénéisante : la « turquification » et les politiques discriminatoires envers les minorités
Les Juifs, une « minorité modèle » ?
Mise en scène par la série de périodes sombres du rapport de la Turquie à ses minorités
Le Varlik vergisi ou impôt sur le patrimoine
Le pogrom d’Istanbul
La remise en cause d’un mythe : l’Empire ottoman/la Turquie comme havre de paix pour les Juifs ?
Conclusion :
Quelle place dans le paysage audiovisuel turc selon l’épisode 159 du podcast ?
Bibliographie indicative :
Benbassa Esther et Rodrigue Aron, Histoire des juifs sépharades: de Tolède à Salonique, Paris, Seuil, 2002.
Bornes-Varol Marie-Christine, « La langue judéo-espagnole en Turquie aujourd’hui », Outre-Terre, 2005, vol. 10, no 1, p. 387.
Bozarslan Hamit, Histoire de la Turquie: de l’Empire à nos jours, Paris, Tallandier, 2015.
Bozarslan Hamit, « Les minorités en Turquie », Pouvoirs, 2005, vol. 115, no 4, p. 101.
Guttstadt Corry et Mannoni Olivier, « La politique de la Turquie pendant la Shoah », Revue d’Histoire de la Shoah, 2015, vol. 203, no 2, p. 195.
Köksal Özlem, Aesthetics of displacement: Turkey and its minorities on screen, New York, Bloomsbury Academic, an imprint of Bloomsbury Publishing Inc (coll. « Topics and issues in national cinema »), 2016, 219 p.
Mallet Laurent-Olivier, La Turquie, les turcs et les juifs: histoire, représentations, discours et stratégies, 1. impr., Istanbul, Isis (coll. « Les cahiers du Bosphore »), 2008, 614 p.
Mallet Laurent-Olivier, « Les Juifs de Turquie : entre les minorités et la construction identitaire turque », CEMOTI, 1999, vol. 28, no 1, p. 59‑82.
Morvan Yoann, « Juifs d’Istanbul : du parcours minoritaire aux porosités exclusives », Archives de sciences sociales des religions, 1 mars 2017, no 177, p. 115‑132.
Szulmajster-Celnikier Anne et Bornes Varol Marie-Christine, « Émergence et évolution parallèle de deux langues juives : Yidiche et judéo-espagnol »:, La linguistique, 30 octobre 2017, Vol. 53, no 2, p. 199‑236.
Tongo Gizem, « Eleni Iliadis (1895-1975). Une artiste grecque ottomane dans l’Istanbul fin-de-siècle », Clio, 1 décembre 2018, no 48, p. 43‑67.
207 Parlement
avec Judith Bonnin

Judith Bonnin
Agrégée et docteure en Histoire, Judith Bonnin est Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'université Bordeaux Montaigne. Spécialiste d'histoire politique et d'histoire des relations internationales, ses recherches portent sur l'histoire du Parti socialiste français, de l'internationalisme socialiste et des engagements politiques internationaux dans le second vingtième siècle. Elle est notamment l'auteure de : Les voyages de François Mitterrand. Le PS et le monde (1971-1981) (PUR, 2014).
résumé épisode 207
Présentation de la série
Thème 1 : Les institutions parlementaires européennes comme sujet de fiction audiovisuelle, politique et comique
*A priori, un ovni thématique
*Or des auteurs nourris aux séries, avec des références explicites à d’autres fictions politiques et/ou comiques
Thème 2 : Quel degré de réalisme et de pédagogie ?
*une série se nourrissant du réel, ancrée dans les jeux d’acteurs et problématiques européennes et médiatiques contemporaines (Brexit notamment)
*plus qu’un cours d’histoire ou de questions européennes, le jeu fictionnel repose sur la notion de coulisses, d’arcanes européennes, de « complexité »… tout transpire la volonté d’éveiller la curiosité du spectateur-citoyen européen
Thème 3 : Une série pariant sur l’humour comme vecteur d’europhilie
*une série qui ne présente pas une Europe lisse et sans défaut, mais au contraire une Europe vivante, incarnée par les personnages. Elle joue sur les clichés, les stéréotypes, et parie sur le second degré du spectateur. L’idée est d’incarner l’institution, d’abolir une distance que l’Eurobaromètre et l’abstentionnisme électoral soulignent sans cesse (à nuancer depuis 2019). Certains eurodéputés sont nuls, cyniques, machiavéliques, les lobbyistes sont sans scrupule… et pourtant, tous sont attachants et drôles.
*un angle clairement empathique, bienveillant, optimiste plus que désabusé… loin de tout euroscepticisme : on part du présupposé de l’indifférence/ignorance pour susciter l’intérêt et l’emballement dans le cas de Samy. On n’a pas du tout le récit cynique d’idéalistes qui se confronteraient douloureusement à la réalité et au cynisme politiques.
Bibliographie indicative :
KAHN Sylvain, Histoire de la construction de l'Europe depuis 1945, Paris, PUF, 2021 (cette dernière édition permet notamment d’inclure le contexte des événements abordés dans ces deux premières saisons de la série).
WARLOUZET Laurent, Europe contre Europe. Entre liberté, solidarité et puissance, Paris, CNRS Éditions, 2022.
COSTA Olivier, SAINT-MARTIN Florent, Le Parlement européen, Paris, La Documentation française, « Réflexes Europe », 2009.
DELWITT Pascal, DE WAELE Jean-Michel, MAGNETTE Paul (dir.), A quoi sert le Parlement européen ? Stratégies et pouvoirs d’une assemblée transnationale, Bruxelles, Complexe, « Etudes européennes », 1999.
KAHN Sylvain, « le Parlement européen est-il un ODHNI (objet démocratique et historique non identifié) ? », Histoire@Politique. Politique, culture, société, mai-août 2009, n°8, www.histoire-politique.fr
LANDORFF Laura, Inside European Parliament Politics. Informality, Information and Intergroups, Cham, Palgrave Macmillan, 2019.
MICHON Sébastien (dir.), Le Parlement européen au travail : enquêtes sociologiques, Rennes, PUR, 2018.
RIPOLL SERVENT Adriana, The European Parliament, Londres, Palgrave Macmillan, 2018.